Ceci est un témoignage rendu ensouvenir des dernières semaines de la vie de mon grand-père.

Son « sort s’est joué »sur un enchaînement de mauvais concours de circonstances :

En refusant une invitation à dîner le 18 juin 1944, En ne faisant pas parti des 300 détenus libérés de la prison de la Mal Coifféeentre les 20 et 23 août,

En prenant le dernier train qui évacuera les 64 derniers internés de la MalCoiffée dans la nuit du 24 au 25 août à destination de Buchenwald, où ilarrivera le 10 septembre,

En décédant le 4 mars 1945, 38 jours avant la libération du camp de concentration deBuchenwald.

Buchenwald , du 10 septembre 1944 au 4 mars 1945


D’après M. JABEAUDON, Jean-Baptiste DURAND serait parti avec lui au commando de LANGENSTEIN-ZIESBERGE, commando très dur, employé, en tant que maçon, à la création d’une usine souterraine. Tombé malade en janvier, il aurait été transporté à l’infirmerie pour dysenterie. Il y serait décédé le 4 mars 1945. Ses cendres se trouvent dans la fosse commune du cimetière de QUEDLINBOURG.

Sur le livre Mémorial des déportés partis de France, il est précisé : décédé le 4 mars 1945 au commando de LANGENSTEIN-ZIESBERGE[1].

            Le camp de Buchenwald fut libéré le mercredi 11 avril 1945.

Quelques heures avant l’arrivée des américains, le commandant de Buchenwald et les SS avaient abandonné le camp aux prisonniers.

            L. PEROZ et E. QUILLIER en sont revenus.

 



[1] Livre-Mémorial des déporté(e)s parti(e)s de France, arrêté(e)s en application des mesures de répression prises par l’occupant ou le régime de Vichy, août 2002.

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